La ville est une écharde dans la main du temps (texte)

Des CHIENS

des HOMMES

des BAISÉS

des MAISONS

des TOURNÉES

des JONCTIONS

Sous le vieux BÉTON

Qui m’IRRITE

Colle à ma PEAU

Comme ROUGEURS GENRE

Et S’EFFRITE,

Des CAPSULES

des CANETTES

des CONNARDS

L’œil BORNÉ BORGNE DES

FENÊTRES

COMME DES PLACARDS

De toute façon

Les épiceries qui vendent des clopes à l’unité

N’ont pas le droit

Le font quand même.

De toute façon

Ma GRAND-MÈRE l’a dit

Qui regarde PLUS BELLE LA VIE

Quand c’est les personnages des jeunes qui parlent

Elle comprend RIEN.

Elle est genre

HORS LA LANGUE.

De toute façon c’est TRAVERSÉ les villes peuplées d’interjections mystérieuses, d’enchantements ésotériques. Y’a pas de forêts de symboles, que le GRÉSIL des boîtiers électriques sur une seule fréquence SOURDE. Tu remontes les rues commerçantes la nuit tu ne croises PERSONNE, commerçantes le jour tu ne croises PERSONNE tu vas dans les cafés tu ne croises PERSONNE, tu repenses à un téléfilm qui passait sur M6 quand tu étais petit, des gens dans un avion qui se trouvaient coincés DANS UN DÉCHIREMENT ENTRE LE TEMPS PASSÉ ET LE TEMPS À VENIR, mais vidé du présent. Le goût du café n’avait plus de goût, ni l’odeur de l’essence, ni le bruit que faisaient le plastique des club-sandwiches. Tu relèves la tête, tu ne vois personne.

De toute façon les lessiveuses en BALLETS genre de danses très très longues, genre de CATHARSIS de nos mairesses fatigantes à laver les dents des TROTTOIRS et des MURS n’auront RIEN, avaleront le sol avaleront les murs, n’auront RIEN.

Et tandis que dans un effort prodigieux de son propre avalement, LA VILLE essaiera de renaître matin il y aura

Des moucherons noirs coincés

Dedans les globes à sodium

De l’éclairage

Public,

Et leurs corps CALCINÉS depuis les origines

Tairont les secrets ;

Et la FONTE

Et la CRASSE

Et la CRAIE

Dans le SOUS-SOL.

Image : Harry Clarke – Away she drove (~1600)

Texte : Lucien Brelok (Glossolalies pour bègues)

Tentative synthétique seconde

Tu ouvres les yeux tu vois la vitesse foudroyante du chat qui se déplace dans les nanosecondes

Ils n’avancent pas

Ils dérivent.

Ils ne reculent pas

Ils tournent.

Livres

  • Arno Calleja : Tu ouvres les yeux tu vois le titre ( Le Nouvel Attila, Othello, 2017)
  • Raymond Carver : La vitesse foudroyante du passé (Points, 2008 pour cette édition, sinon tout est réédité chez L’Olivier depuis quelques années)
  • Seita Horio : Kokkoku (Glénat, 2015)
  • NatYot : (Bois, putes, oiseaux) (Gros textes, 2013)
  • Marlène Tissot : J’emmerde… , et J’emmerde… encore (Gros textes, 2014 et 2018)

Bande-son

Le temps c’est pas un aphorisme ok ?

Je vous prends de vitesse, et je réponds à vos questions avant même que vous n’ayez pensé à les soulever : C’est bien le même chat que l’autre fois, et il est bien au même endroit. Il a bougé quand même depuis l’autre jour, et non non non, je n’ai pas changé la housse de couette depuis la semaine dernière. Un slip c’est huit semaines, un drap housse deux ans, et j’ai des solutions de substitution toutes prêtes pour quand mon chat aura abandonné la compagnie des livres. Bon, maintenant pressons, si vous le voulez bien, et venons-en à nos ouvrages, car j’ai une montagne de boulot qui m’attend juste après.

J’ai commencé par lire (Bois, putes, oiseaux). Je pense qu’il faut préciser que je l’ai lu d’une traite. Je le précise parce qu’en arrière-plan j’avais justement cette pensée, que ce genre de recueil appelle ce genre de lecture « en entier ». De manière générale, je pense à plein de choses qui n’ont rien à voir quand je lis, mais je me dis que pour une fois ça n’était pas si teubé.

D’une part, parce les textes se complètent, se répondent, se suivent (prononcera-t-il le vilain mot de narration ?), on reste accroché jusqu’au bout, et donc on a envie de foncer tête baissée parmi les pages (ouais, rien que ça, je sais). D’autre part, je pense que cette question de la temporalité que je me suis posée n’est pas très éloignée de toute une réflexion soulevée dans le bouquin ; je m’en explique.

Je dirais de (Bois, putes, oiseaux) qu’il est un livre en suspension : une suspension de la parole (le livre commence par la mention du silence de la locutrice), une suspension dans l’espace (l’ensemble se situe dans cet espace indéfini du bois), une suspension dans le temps, qui nous apparaît comme figé juste aux abords d’une séparation amoureuse.

Au milieu de cette pause, l’autrice ou la locutrice (je sais pas trop quel mot je dois utiliser, mais je suis nonchalant et irrévérencieux) cherche un recueillement, voudrait se reconstituer. Des tentatives sont faites, seront faites jusqu’à la fin pour réparer la déréliction de la relation (ouais ouais, j’ai dit déréliction, soyez pas dég’. J’ai sans doute forcé sur le café car je mets des mots qui ont décidément l’air bien plus en forme que moi).

Comme je l’ai compris, le recueil se situe pile poil à ce moment où l’amour se défait, où plus aucun langage ne pourra le réparer. Les transcriptions de chants d’oiseaux qui accompagnent et rythment le texte nous questionnent de façon efficace, parce qu’elles témoignent à la fois de la grande diversité du vivant et de sa grande simplicité (tout le langage d’une espèce d’oiseau tient en quelques lignes, quand on y pense. Celui des êtres humains, si on compare, c’est à vous foutre le vertige). Bon en tout cas, après cette lecture à grand train du recueil de NatYot, j’ai heurté de plein fouet le J’emmerde de Marlène Tissot.

Moins de mots, plus de temps. Il faut que je précise que j’ai horreur en général des formes courtes. Un excellent ami (coucou) m’a offert il y a quelques années une édition de Lao Tseu, et je trouve ça intéressant, mais j’y arrive décidément pas. Ça me fait tout pareil avec la méditation. Enfin, mon pauvre père (grands hommages lui soient rendus !) pourrait en témoigner, quand je fais du yoga, ça ressemble plutôt à de l’épilepsie. Pas mal cette phrase. Je la mets en catchphrase tiens, faut bien s’amuser.

« Quand je fais du yoga, ça ressemble plutôt

à de l’épilepsie »

Bon, revenons, à nos J’emmerde. Ce n’est pas forcément bon pour ma pomme de révéler trop vite ici quel pitoyable intolérant merdeux autocentré et arrogant je suis, alors je ne vous dirai pas qu’à réception, en feuilletant, je fus sceptique. Je vous ai dit que je n’aimais pas trop les formes courtes ? Bon, ben alors, je ne vous dirai pas que le haïku me fait grosso modo l’effet d’être la blague Carambar de la littérature.

Hé ben figurez-vous que J’emmerde m’enchante. J’ai renoncé à l’idée d’en précipiter la lecture, car à l’inverse du recueil de NatYot, ça se lit en prenant son temps. C’est incroyablement intelligent, et je trouve que la visée méditative de chaque petit texte est propulsée par une maîtrise poétique à couper le souffle : ça met des mandales en trois lignes.

Il fallait que j’en parle : le contraste entre ces lectures m’a inspiré une réflexion sur le temps – plus précisément, sur la notion de temps dans la lecture – que j’ai voulu vous partager ici. Et me voici modestement, vautré dans le retard, auréolé de procrastination.

Ça m’a refait penser aussi à ce recueil de Calleja que j’ai lu il y a quelques mois, Tu ouvres les yeux tu vois le titre, parce qu’à certains égards ce bouquin là vous donne l’impression de comprimer le temps. Ça commence comme ça :

« Le premier chapitre c’est un couple : l’homme a des pensées sexuelles. Ils vivent des années chacun dans ses pensées, chacun dans ses tensions. Jusqu’au moment où c’est intenable : il faut passer à l’acte.

Alors la femme prend des amants, entre dans des clubs échangistes, s’initie au S-M. L’homme tente de se suicider, trois fois. Il échoue tois fois. Finalement il se met à la peinture. » (p. 5-6)

Deux paragraphes. Adapté chez Rivette ou Rohmer ça suffirait pour faire cinq ou six semaine de rushes, là, non ? Bon, et bien entendu, je précise que ça continue à s’enchaîner comme ça, à une vitesse vertigineuse. On perd le fil, on est perdu, noyé, on kiffe (Ouh, la catchphrase). Ça s’enchaîne et s’enchaîne et s’enchaîne et s’enchaîne, genre comme un sample de Cabrel joué deux fois plus vite et sur un beat acid.

« On perd le fil, on est perdu, noyé, on kiffe. »

Bon, en continuant à réfléchir, j’ai repensé à la série des Kokkoku de Seita Horio, dont l’intrigue se déroule dans une interruption du temps – rien que ça. C’est un seinen, bien dans les cadres et pas dans les cadres à la fois, et qui vaut franchement la lecture ; la promesse de cette série, qui tient en huit tomes (ouf ! souvent quand c’est trop long c’est nul) c’est de faire tenir une histoire à suspense dans une pause temporelle.

Dans les faits, un premier axe chronologique s’interrompt dans la narration, auquel est substitué un second. Des personnages évoluent dans le temps arrêté, quoi, pour le dire plus simplement. Au-delà de cette petite pirouette actantielle, tout se déroule comme dans beaucoup de sagas manga (JSP, mais JSPR c’est ça que le mot actantiel ça veut dire).

La promesse de Kokkoku n’est pas vraiment tenue donc. En même temps, c’était tendu à tenir comme promesse, et comme je disais, ça reste une série BD très distrayante. Et puis d’ailleurs, Les grand plongeurs noirs de Fernand Léger bougent pas, tout le monde le sait, mais ça reste un très bon tableau, quoi merde. Soyez pas snobinards, ou je vous cite Tissot. Ok ? Hé ben ok :

J’emmerde la perfection

Ciseler nos défauts

briller de cet éclat particulier

qui n’appartient qu’aux imparfaits

(Marlène Tissot, J’emmerde, p.17)

Bon, ben avec tout ça, je suis encore plus en retard que tout à l’heure. En vrai je me suis levé ce matin j’étais déjà en retard. Mais dans six mois tout ce retard ne voudra plus rien dire pour personne. C’est compliqué, des fois, quand même. Je vais me reboire un café. Je vous laisse avec un morceau de Carver.

Je suis resté allongé jusqu’à l’aube, les bras

étroitement croisés sur la poitrine.

Remuant les doigts de temps à autre.

Pendant que mes pensées tournoyaient

sans relâche, mais revenaient toujours

à leur point de départ.

Ce fait inéluctable : alors même

que nous entreprenons notre voyage,

il y en a un autre, bien plus bizarre,

que nous devons encore accomplir.

(Raymond Carver, La vitesse foudroyante du passé, p.17-18)

Bisous

LUCIEN BRELOK

Tentative synthétique première

Ouais, j’ai lu le chat aussi. Et le cadre. C’était plus dur de lire le chat.

Si des fois ça pouvait servir,

Et puis pour faire encore

Marcher un peu

Ma tête

Malgré tout.

Livres

  • Guy Delisle : Chroniques de jeunesse (Shampooing, 2021)
  • Antoine Mouton : Chômage Monstre (La Contre allée, 2020)
  • Noban : Il y a longtemps, et Un témoignage
  • Joseh Ponthus : À la ligne (La table ronde, 2019)

Autres livres

(Mais y’avait pas la place pour tout le monde)

  • Tom Hart : Hutch Owen travaille dur (La Comédie illustrée, 2000)
  • Bertolt Brecht : Le dépôt de pain (L’Arche, 1992 – je crois sur des fonds de tiroir plus ou moins inédits)
  • Émile Pouget : Le sabotage (NADA, 2021, d’après un texte de 1911)
  • Violences 11 (meilleur fanzine-revue de l’univers)

Bande-son

Et puis voilà c’est tout, allons-y sans attendre

Noban, j’ai découvert d’abord avec cet Il y a longtemps, livret tout simple et saisissant publié par les soins de Violences. J’en avais lu quelques passages, mais je n’avais pas réussi à le lire en entier, parce qu’il me ramenait à des réalités professionnelles éprouvées, douloureuses. Il est resté un bon moment tout seul dans un tiroir où je ne mets jamais aucun livre, en compagnie d’une brosse à dents neuve depuis 5 ans (combien de temps les brosses à dents sont-elles neuves?), d’un tube de colle et d’un copieux bordel. Je tombais régulièrement dessus, je feuilletais, je reposais, je voulais et je voulais pas le lire.

Noban écrit des textes à fleur, sans artifice, je pense sans vraiment de recherche de forme. Un témoignage( in Violences 11, qui vaudrait bien qu’on s’y attarde plus) commence par les mots « Il faut que je vous parle », l’autre (Il y a longtemps) par un dialogue on pourrait dire mécanique : une question formelle, la réponse qui suit, voilà voilà c’est cash.

Je trouve que ses textes font un bien fou à lire, notamment parce qu’ils n’essaient pas de tendre vers le général : ils conservent le caractère de témoignages, et donc on les reçoit dans une certaine subjectivité. Noban écrit la vie d’un type, on connaît pas ce type, c’est pas le but qu’on le connaisse, et je crois que c’est en partie pour ça que ce qu’il écrit est aussi percutant.

Ces derniers temps j’ai pas mal recherché dans les livres solutions à mes problèmes. Boh oui, chacun fait comme il peut. De fait, j’ai pas mal lu sur le travail. C’est compliqué de parler dans les arts (je sais, je dis les arts comme on dirait les internets) de réalités concrètes comme peuvent l’être celles du travail, en partie parce que ça semble devoir impliquer que le propos véhicule une pensée plus large. On n’entre pas dans le recueil-roman de Ponthus simplement pour savoir comment ça se goupille le dépeçage des crevettes, on voudrait trouver autre chose. On le trouve, on croit le trouver. On sort de là fier comme un travailleur. Oups, on n’a rien foutu.

Quand j’ai lu À la ligne et juste après la BD de Delisle, la différence de ton et de traitement m’ont déstabilisé : Ponthus vise assez juste, le bouquin est puissant, et donc il vous emporte ; j’en avais oublié que ses expériences de travail en usine ne sont pas toutes les expériences, et j’avais très envie de faire de ce livre une petite autorité. À plein d’égards c’est dangereux parce qu’on se fait avaler.

Ça reste une super lecture. Ça en agace quelques uns et quelques unes je crois.

Bon, mais du coup, la BD de Delisle m’a énervé. Notamment, je l’ai trouvée complaisante à l’égard des ouvriers : je trouve qu’il s’en moque trop souvent et trop facilement, qu’il les montre comme des gens plutôt médiocres et limités. Peut-être que c’est de cette façon que l’auteur a perçu le monde du travail quand il était plus jeune ( oui, ça s’appelle quand même Chroniques de jeunesse), mais moi du coup ma perception, c’est que j’étais en train de lire un livre de petit acteur de la culture avec le creux de ses mains mou, un livre qui s’inscrit au mieux dans la lignée de cette bourgeoisie de gauche toujours prête à parler aux gens du peuple comme à des enfants.

J’ai beaucoup plus aimé lire À la ligne. En le lisant je me suis dit que c’était du costaud, et que plusieurs de ces scènes de travail marqueraient ma mémoire. À contrario, je me souvenais avoir lu Chomâge Monstre il y a quelques mois, mais alors j’en avais tout oublié, au point que ça m’a fait très peur (Oh, je m’émeus d’un rien). Je l’ai relu et c’était une expérience très intéressante.

Peut-être que Chômage Monstre et la BD de Delisle tombent un peu dans un écueil : celui de vouloir être exhaustif : Chômage Monstre, comme titre, c’est pas Tartine Beurre par exemple. Ça m’énervait d’avance : j’y rentrais disposé à m’agacer de pas grand chose, à tiquer sur un rien, à tirer de très grandes conclusions très vite comme je sais bien le faire ; bon, c’est vrai que je pourrais trouver quelques reproches à faire au livre si je réfléchis bien (peut-être un peu décousu dans le style, par exemple), mais je pense vraiment qu’il est très bon.

Très bon parce que dès l’abord le contenu du livre se substitue à une promesse éditoriale, celle de « questionner la difficulté de quitter un travail, de s’ arracher à ce qui nous retient » (4e de couv’). Il s’en substitue par la liberté de ton et de forme des textes.

On prend de la distance. C’est comme ça qu’on sera peut-être exhaustif. J’avais envie de me fâcher de cette trahison à la cause des peuples unis du monde entier qui vivent dans les faits les faits les faits, j’avais envie d’y voir une littérature taillée pour les gens de salon pas atteints par grand-chose à part des pages blanches, à part la vague idée de peut-êtres lointains, mais je dois bien admettre qu’à plusieurs moments Chômage monstre m’a touché.

Exemple, Maintenant, p.29 :

« Il ne faut rien ramener chez soi d’autre que soi. Il faut peupler les nuits avec des pensées molles mais prégnantes. Il faut faire sa ruche solitaire sur la branche la plus fine. Ils ont l’œil. Il te reste l’image. ».

Boum !

Et puis juste après,

« nous aurions voulu démonter / le crépuscule morceau / de nuit par morceau d’étoiles / pour que l’aurore le traverse // mais il y avait tant de morceaux // comment comprendre le mécanisme / quand notre seul / désir est de / défaire ? » (p. 30).

Voilà, je viens de retrouver ça un peu au pif, et je trouve que c’est vraiment pas dégueu. J’ai trouvé dans ce recueil un peu de Michaux, un peu de Pennequin, et un peu plus encore de Ghérasim Luca, et je dois dire que c’était assez complémentaire à la lecture de Ponthus, même si très différent en somme.

Encore Mouton ? Encore :

« Il y eut un temps où celui qui me définissait m’insultait / mes protestations disaient toutes : je suis plus grand plus vaste que ce que tu peux penser de moi, je ne saurais être contenu dans une seule phrase, je suis un long récit, une épopée et il se peut que certaines pages en contredisent d’autres » (p.63)

Et aussi

« De vivre on se morcelle

et sur chaque morceau nous posons notre voix» (p.65)

Tout ça commence à faire un peu trop long, pour un premier article. Il me restait à parler de cette tension qui réside entre le concret et l’abstrait dans l’écriture, à plus forte raison quand on la voudrait engagée.

Ça fait plusieurs années que j’y réfléchis fort, mais je vais pas continuer à vous voler comme ça votre temps de cinq minutes en cinq minutes, alors je vous en parle une prochaine fois.

LUCIEN BRELOK